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Identifier les nuisibles

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La mouche de la carotte

Cette petite mouche noire aux pattes jaunes qui mesure entre 4 et 5 mm pond ses oeufs sur vos cultures de carottes et plantes de la même famille ; et ce sont les larves, ces petits vers blancs, qui vont occasionner des dégâts : elles creusent des galeries dans les racines et s'en nourrissent.

Privilégier la biodiversité (on ne le répètera jamais assez) car la mouche de la carotte repère les plantes de cette famille à l'odeur et protégez les plants avec un voile anti-insectes ( mailles de 1mm) ; paillez avec des plantes à fortes odeurs comme la fougère, l'absinthe, la lavande, le sureau ou encore la tanaisie.

Et pourquoi pas sacrifier quelques plantes que vous placerez un peu plus loin sur le chemin des mouches afin qu'elles s'y attardent ?

La mouche du poireau

Une petite mouche grise (environ 3 mm) avec de longues ailes. La larve peut mesurer jusqu'à 6 cm et contrairement à la larve de la mouche de l'oignon, elle est munie d'une paire de stigmates sur sa large partie postérieure.

Privilégier la biodiversité et la rotation des cultures ; brûler les débris végétaux (ne pas s'en servir comme paillis).

Placer un haut voile de protection sur vos cultures (mini 120 cm)

Utiliser des pièges à phéromones pour éloigner les mouches.

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La mouche du chou

C'est une minuscule mouche (6 à 8mm) de couleur grise qui pond 2 à 3 générations d'asticots par an. La femelle pond près du collet et les asticots creusent ensuite des galeries dans les racines.

Plantez bien profond et buttez les plants pour les protéger ; évitre aussi le fumier frais car il les attire et bien sûr favorisez leurs prédateurs naturels qui sont les staphylins et les carabes.

Protégez vos cultures par des filets et épandez du répulsif comme l'absinthe ou la tanaisie aux pied des plants.

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La mouche blanche ou aleurode

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Une minuscule mouche blanche (environ 1mm), voire translucide. Elle se reproduit toutes les 3 semaines au dessus de 20°C. Les larves piquent et sucent les feuilles puis s'envolent dès que leurs ailes sont opérationnelles.

Les aleurodes provoquent un ralentissement de la croissance, un affaiblissement de la plante et une moindre récolte. Ensuite, se développent la fumagine (dépôt noirâtre sur les feuilles) et la transmission de maladies.

Aérer régulièrement les serres et les abris et sortez les plantes par temps humide et frais en préventif.

En curatif, pulvérisez du savon noir (3 c. à soupe dans 1 litre d'eau) sur plusieurs jours si nécessaire.

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Le campagnol

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Selon les espèces, les campagnols peuvent varier de 12 à 30 cm environ. Ils peuvent avoir 5 portées par an avec en moyenne 4 petits. Il se nourrit de racines, bulbes et rhizomes.

Grignotées par la racine, les plantes finissent par mourir.

En prévention, privilégiez leurs prédateurs comme les belettes, les buses ou les chouettes en plantant des haies et des arbres.

Les rameaux de sureau piqués en terre, les feuilles de noyer et les déchets d'ail sont des répulsifs efficaces si vous ne souhaitez pas utiliser de pièges.

Attention à ne pas confondre les campagnols avec le mulot sylvestre qui a des oreilles plus grandes et qui ne s'attaque pas aux racines ni avec la taupe dont les taupinières ont une galerie verticale et qui ne s'attaque pas non plus à vos cultures.

L'altise

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C'est un insecte au corps bombé allant de 2.5 à 4mm un se reproduit 2 fois par an : au printemps et à l'automne. La femelle pond d'avril à juillet près du collet des plantes (navet, radis, roquette, chou, bette, betterave...) et les larves creusent la tige et les bourgeons.

Le feuillage peut être perforé de multiples trous. La croissance est ralentie et les semis peuvent aller jusqu'à mourir.

Protégez les plants avec un voile anti-insectes (mailles de 1mm) dès la levée des semis ; arrosez régulièrement le feuillage et maintenez le sol frais en prévention.

En soin, disposez des plantes répulsives fraiches comme le genêt ou le romarin au pied de vos plantes. Vous pouvez aussi pulvériser de l'huile essentielle d'ail ou de clou de girofle ou traiter avec un purin végétal de fougère, ortie ou tanaisie.

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Le doryphore

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Insecte de 10mm de long rayé jaune et noir qui hiverne dans le sol pour sortir quand les températures lui conviennent et venir dévorer les feuilles des pommes de terre ;

la femelle peut pondre jusqu'à 800 oeufs qui quelques jours plus tard éclosent en

larves elles aussi très gourmandes !

La lutte préventive consiste à surveiller les cultures d'avril à juin pour ramasser

les adultes et écraser les oeufs ; vous pouvez aussi semer du lin bleu et de l'ail

entre les rangs.

Pulvérisez avec une solution à base de pyrèthre végétal en lutte curative.

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Les noctuelles

Ce sont des petits papillons bruns nocturnes à motifs complexes qui apparaissent début mai après avoir hiverné dans leur                            chrysalide. Les femelles pondent leurs oeufs sous les feuilles, puis les chenilles s'en nourrissent.

                  Favorisez les prédateurs naturels comme les chauves-souris et les oiseaux insectivores.

     Vous pouvez aussi traiter avec une solution de tanaisie 1 fois par semaine ou utiliser le Bacillus thuringiensis sur les chenilles.

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La piéride du chou

Un petit papillon à ailes blanchâtres ornées de points noirs qui apparaissent début mai après avoir hiverné dans

                 leur chrysalide. La femelle pond sous les feuilles et ses oeufs laisseront place

              aux chenilles qui dévoreront les feuilles

                  Favorisez les prédateurs naturels comme les chauves-souris et les oiseaux insectivores.

 Vous pouvez aussi traiter avec une solution de tanaisie 1 fois par semaine ou utiliser le Bacillus thuringiensis

sur les chenilles.

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Les nématodes

Les nématodes sont des vers parasites invisibles à l'oeil nu dont certaines espèces causent des pertes importantes dans les cultures : ils vivent en parasites aux dépens des parties souterraines ou aériennes des plantes.

La femelle pond ses oeufs à l'extérieur des racines qui deviendront des larves en 3 à 8 semaines.

La croissance des plantes est réduite et les parties aériennes commencent à se flétrir.

Respectez la rotation des cultures de 5 ans et apportez du compost pour favoriser l'action des champignons nématophages.

Et bien sûr cultivez des tagètes !

L'engrais vert de seigle est aussi efficace en lutte curative.

Les pucerons

Ce sont des insectes piqueurs et suceurs d'environ 3mm qui vivent en colonies sous les feuilles et au bout des rameaux, puis se nourrissent de la sève des plantes ; il se passe 14 jours entre la ponte et la maturité de la larve.

Il en résulte une croissance ralentie, des feuilles abimées, déformées et à terme un développement de fumagine (dépôt noir sur les feuilles) et une transmission facilitée des virus.

                                                  Accompagnez-vous des auxiliaires prédateurs comme les coccinelles, les

                                                 syrphes ou encore les chrysopes ; les mésanges au jardin sont aussi très utiles.

Coupez toutes les pousses attaquées et poudrez les parties coupées avec de la cendre de bois.

Dès les 1ères attaques, pulvérisez du savon noir (15 à 30g par litre d'eau), une infusion de gousses d'ail ou

du purin de menthe poivrée.

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La limace

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Elle possède un corps mou sans coquille et selon les espèces peut mesurer de 3 à 10 cm.

La femelle pond des dizaines d'oeufs dans le sol à l'automne qui éclosent au mois d'avril pour dévorer principalement les feuilles mais aussi les bourgeons de la plupart des jeunes plants  aux feuilles bien tendres. La limace est plutôt nocturne.

Invitez les ennemis naturels des limaces dans votre jardin et aménagez des coins pour les crapauds ou les hérissons ; vous pouvez aussi pailler vos cultures à l'aide de paillettes de lin et évitez de pulvériser les feuillages. Luttez mécaniquement en jetant les plus grosses limaces loin du jardin et entourez les jeunes plants de cendres ou sciure de bois (à renouveler après chaque pluie).

En dernier recours, vous pouvez placer des récipients avec de la bière où les limaces se noieront ou  traiter avec un produit à base d'orthophosphate de fer.

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Les panneaux gluants jaunes sont très pratiques pour identifier

les prédateurs : ils attirent les mouches qui y restent collées.

Ces panneaux n'attirent pas les abeilles :)

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